Sciences pour tous vous propose des
réalisations en électronique, optique, astronomie...
Réaliser un télescope de 250
(Difficulté : **** assez difficile)
Nous avons un petit télescope 115/900 monté sur une monture
équatoriale EQ2...
Nous souhaitons un
télescope un peu plus gros, pas trop gros, pas trop lourd, que l'on
puisse emmener partout et à un budget raisonnable.
Nous l'utiliserons
essentiellement pour du visuel.
Dans ces conditions,
le Dobson s'impose. Pour la dimension, nous avons choisi 250 mm : un
télescope suffisamment puissant mais d'un coût, d'un poids et d'un
encombrement limité.
Nous souhaitons une
structure légère type serrurier.
Après avoir parcouru
Internet, nous avons trouvé ce que nous voulons : un Strock 250.
C'est un télescope
conçu par Pierre Strock, essentiellement en contreplaqué et en tubes
carbone, assez facile à fabriquer et qui, une fois démonté peut passer
en bagage avion cabine.
Une fois démonté,
l'engin se présente sous la forme d'une petite valise, avec une poignée,
de 360x420x162, de moins de 10 kg (avec les miroirs) ce qui rentre
largement en bagage cabine.
Pas mal de sites le
proposent.
Celui du Club
d'Astronomie
de Saint Quentin en Yvelines propose les plans au format PDF et
Autocad.
La partie basse se
démonte pour former une boîte qui contient tout le télescope y compris
la tourelle et le secondaire (mais ici, pas les tubes carbone).
La tourelle
octogonale, l'araignée et le porte-oculaire.
Une jupe en tissu noir
avec 8 tubes carbone.

Nous
pourrons ensuite, éventuellement lui ajouter une table de Poncet pour
le suivi ou lui ajouter un "Push to" et peut-être le motoriser en
"Goto".
Nous avons acheté les
miroirs à CY44, un sympathique astronome de Loire-Atlantique qui les a
remplacés par des miroirs faits par un artisan, nettement meilleurs mais
nettement plus chers...
Voici les miroirs, ils
ne nous manquent plus qu'un porte-oculaire et pas mal de pièces de
quincaillerie : contreplaqué, les tubes carbones, les fermoirs,
poignées, visserie....

Construction
: (Début le 24/08/2021)
Avec les miroirs, nous
pouvons réellement commencer la construction (Nous allons commencer par
réaliser la tourelle).
Nous avons commencé
par fabriquer un secondaire en bois : mêmes formes, mêmes dimensions,
pour éviter de manipuler le miroir définitif.
De même, nous allons
fabriquer un faux miroir primaire (probablement en plâtre).
Construction de
l'araignée posée sur le miroir secondaire en bois (Les branches ont
encore le film plastique de protection blanc)

.
Le miroir est collé par 3 points de
silicone de 0.5 (en face des vis de pression M4) sur la plaque jaune du
bas (sandwich aluminium résine).
Une vis tête fraisée M3x30 maintient la
plaque jaune du bas contre celle au-dessus avec un ressort de
compression, une rondelle et un écrou.
2 vis M4 (moletées par la suite)
permettent le réglage du secondaire. Une 3e vis M4 fixe à l'arrière. Les
3 écrous M4 sont collés (Araldite) et sertis dans la plaque jaune.
Ces 3 vis définissent la position du
miroir.
La plaque jaune au-dessus est fixée (vis
fraisées M3X5) par 2 petites cornières aluminium à 2 petits profilés
aluminium en U coupés à 45°.
Ces profilés sont fixés par vis M3 à la
branche principale de l'araignée (aluminium 20x1.5).
Et fixés (vis M3), via une plaque jaune,
à la branche secondaire pliée en aluminium 20x1.5.
Les 3 branches seront recoupées et
fixées (2 vis M3) chacune à une équerre aluminium, fixée (2 vis M3) sur
le CTP 5 de la paroi de la couronne octogonale.
L'obstruction est minimale, les réglages sont accessibles et faciles à
manipuler.
L'ensemble, sans le secondaire ni les 3 cornière tourelle, pèse 104 g.
Nous allons maintenant fabriquer la cage en CTP5 collé. En veillant à
fabriquer léger et rigide.
Il faut aussi s'assurer du centrage du miroir et que rien ne dépasse
vers le bas (miroir) ou vers le haut (vis de réglage).
L'intérieur de la tourelle sera passé au "brou de noix" pour limiter les
réflexions parasites.
Les tubes "carbone" seront bloqués par 4 plaques aluminium 1.5 et 4 vis
M4x25 moletées avec un filet d'Araldite au bout du filetage pour les
rendre imperdables.
On rajoutera 8 trous dans les angles pour monter des tiges qui
supporteront un tissu noir pare-lumière optionnel au-dessus de la
couronne. (Lune...)
La cage en cours de fabrication et de
séchage : avec un système de "serre-joints" simple et efficace.

Le miroir de 250 mm en
plâtre, garanti Lambda/0.0001 :-)

.
Pour les manipulations et les essais : même taille et à peu près la même
masse que l'original...
La couronne bien avancée.
Nous avons choisi un rouge "tomate".
(Il manque le trou du porte-oculaire là où il y marqué "H") avec
l'araignée (mais sans le secondaire), les tiges "carbone" (fibre de
verre époxy noir) du bas (beaucoup trop longues), et celles du haut
(trop longues aussi) pour supporter le pare-lumière optionnel en tissu
noir.
Les fixations des tiges du bas sont assurées par des vis M4 chc qui
seront remplacées par des vis moletés (et les écrous M4 qui appuient sur
les tôles noires seront collés (Araldite) aux tôles.
Les tiges du bas appuient sur le cercle du haut de la couronne.
Les tiges du haut traversent les deux cercles et n'ont pas d'appui.
Les deux vis de réglage du secondaire sont un tout petit peu trop
longues et seront remplacées par des vis moletées...

.
Le barillet en cours de construction :
Son châssis en contre-plaqué de 10 pour le fond et de 5 pour le cadre.
Chacun des 4 plots en bois est percé 2 fois pour accueillir les tiges
carbone et une fois pour accueillir une tige fileté M4 qui maintient une
tôle en alu (à peine visible) qui constitue la butée pour les tiges
carbone.
Le fond est fendu 2 fois pour accueillir 2 leviers en alu (alu 6x6 collé
dans alu de 8x8). Les leviers permettent de régler le primaire
par-dessus.
Un axe de Ø2 traverse chaque profilé.
Au bout des profilés, un trou chanfreiné reçoit une bille de roulement
collée Araldite.
L'écrou de M5, serti au fond, recevra une vis sans tête sur laquelle
sera collée une bille de roulement (Cette vis ne se règle qu'une fois)

.
Le barillet avec les 3 triangles en tôle aluminium. Sur chaque triangle,
un trou fraisé avec un peu d'Araldite dans lequel est posé une bille de
roulement à billes.

.
Et avec le miroir en plâtre...

.
Il reste à construire les butées du miroir, les sécurités et la
cornière en aluminium qui va recevoir les 2 vis de réglage du primaire
(chaque vis sera rallongée avec une tige carbone.)
.
Ça prend forme : les tiges "carbone" sont évidemment beaucoup trop
longues...
Le barillet est équipé de 3 profilés alu, 2 sont munis d'un roulement à
billes pour les appuis du miroir.
Une fois le miroir installé et réglé, les 3 profilés recevront une butée
de sécurité pour le miroir.
Dans le barillet, 2 équerres alu reçoivent les vis M4 (qui seront
rallongées avec une tige carbone) qui permettront de régler facilement
le primaire....

.
Il manque les leviers de réglage du primaire et, évidemment, le primaire
lui-même (Celui-là, moins on le manipule, mieux c'est).
Après avoir installé le miroir primaire et collé (silicone) le miroir
secondaire et fait une rapide collimation du barillet seul, nous allons
installer le barillet seul, dehors, la nuit, pointé au Zénith, pour
déterminer la longueur exacte des tiges carbone.
Avant de poser le primaire, nous avons ajouté un petit point de silicone
sur chacun des trois triangles du barillet pour les maintenir en
position même pendant manipulation ou transport.
A noter que sur la photo ci-dessous, les tiges "carbone" et leur plaques
alu sont montées à l'extérieur de la couronne pour pouvoir régler
exactement leur longueur avant de les couper.
Ici le porte-oculaire (pas terrible) est équipé d'un pointeur laser.

.
Une fois le barillet relié provisoirement (via des serre-joints) aux
deux cercles et le tout posé dans la base, la rotation est très lisse,
très bien. Par contre, le centre de gravité n'est pas bon : une fois la
tourelle équipée du miroir secondaire et d'un oculaire (pour le poids),
il faudrait encore rajouter un pointeur laser ; la tourelle descend
toute seule, lentement mais sûrement.
Nous ne pouvons pas nous rapprocher plus de la base (Nous avons même
chanfreiné les angles pour gagner quelques mm).
Plusieurs solutions :
- Lester la base. Bof !
- Alléger la tourelle. Mais il n'y a pas grand-chose à enlever : faire
des trous dans le CTP de 5 entre les vis des tiges carbone ?
- Reconstruire une base plus haute de 20 ou 30 mm pour pouvoir monter
les cercles d'autant (On doit pouvoir récupérer la base actuelle pour la
transformer en rocker).
- Un système de ressort ?
Ceci dit, nous avons recoupé (du côté long) toutes les plaques alu de
serrage des tiges de la tourelle : gain 60 g.
Une fois les tiges recoupées, nous allons gagner 140 g dans les hauts
soit l'équivalent de 180 g.
Ça fait déjà 240 g.
En faisant 8 trous dans le CTP5 on peut encore gagner 40 g...
Autres problème :
- Il semble que les tiges en carbone ne sont vraiment pas assez rigides
: elles flambent légèrement (Nous ferons des mesures au laser pour
plusieurs inclinaisons.) Je me demande comment font "les autres".
- Il semble nécessaire de bloquer les tiges carbones sur la base
(surtout celles du haut), pour éviter qu'elle ne se "déchaussent" en
partie quand le télescope s'approche de l'horizontale.
Encore un problème : le miroir secondaire n'est pas correctement centré
haut/bas. Ça, c'est facile à résoudre : il faut le décoller et le
recoller un peu plus haut...
Pour régler parfaitement les longueurs des tubes carbone. Nous avons
observé, de nuit, sans rocker ni base, juste en penchant la base et en
tenant la tourelle à bout de bras. Et tant qu'à faire, un coup d'œil à
Jupiter : beaucoup de lumière mais le télescope n'est pas bien réglé
: beaucoup de vignetage.
Il ne reste plus qu'à recouper tous les tubes à la bonne longueur, les
fixer en bas (par des vis à bois) et retenter l'équilibre pour voir s'il
faut refaire une base plus haute...
D'autre part, si nous changeons les tubes carbone, le centre de gravité
va encore bouger...
Et recoller le secondaire...
Après avoir recoupé les plaques de serrage des tubes, fait des trous
partout et allégé la couronne au maximum : 1070 g (Avec le secondaire,
les plaques, le porte-oculaire et sans oculaire).

Le 250
"Terminé" prêt à observer.
En
fait, il est loin d'être terminé :
- Il
manque les vraies tubes carbone (8x6x1000) beaucoup plus rigides
- Les
3 patins entre la base et le rocker sont des patins en feutre
provisoires : moyen. Nous allons mettre les mêmes patins téflon que
pour l'inclinaison.
- On
ne voit pas, sur la photo, un disque de sandwich alu (le même que les
plaques support du secondaire). Ce disque très lisse de Ø360 e=4 est
entre la base et le rocker, c'est sur lui que frotte les patins pour
un mouvement doux.
- Il
manque toutes les découpes pour alléger le télescope et permettre le
montage
- Il
manque les 8 coins de valise et la poignée de transport.
- Le
secondaire n'a toujours pas été recentré
-
L'équilibre est beaucoup mieux après avoir allégé la tourelle, il
faudrait peut-être rendre le mouvement d'inclinaison légèrement plus
dur...

De bas
en haut :
- Une
cale (un morceau de profilé aluminium) pour être sûr qu'il ne "tombe"
pas
- Une
cordelette de sécurité provisoire pour maintenir les tiges "carbone"
en appui quand le télescope se couche.
- Les
appuis de primaire à roulement à bille avec une cale en bois : la
butée de sécurité.
-
Notons au passage que les leviers de réglage (non visibles sur la
photo) sont très pratiques). Il manque les rallonges carbone pour
rallonger leurs vis.
- Les
2 cercles (Fixés chacun par 3 vis M4). Ils sont fixés de telle sorte
que le barillet passe à 2 mm du fond... On distingue les vis qui
maintiennent le profilé alu 10x2
- Les
pseudo tiges "carbone" (en fibre de verre) qui manquent de rigidité
- Le
pointeur laser allumé : on distingue le retour proche du centre...
- Le
porte-oculaire, lourd, pas terrible et peu adapté... Mais ça permet de
tester...
- La
tourelle allégée : pleine de trous
- Les
plaques alu qui pincent les tiges (en appui sur le haut de la tourelle
: on voit bien les 2 tiges arrière) avec des vis M4
-
L'araignée fixée avec les équerres (Avant que la tourelle ne soit
percée, c'était la seule solution pour sortir l'araignée après
démontage)
- Les
2 vis M4 (provisoires) de réglage du secondaire : pratique
1ère lumière (01/09/2021) :
Première
lumière
avec un primaire réglé à la grosse louche et des tiges "carbone"
flexibles et pas toujours en butée basse.
Nous
avons dû bricoler un laser fixé sur le barillet (pour ne pas mettre de
poids dans les hauts).
La
tourelle est encore un poil trop lourde : il a fallu ajouter un petit
contrepoids de 800g sur le bord du barillet.
A
noter que si on ôte la partie mobile de notre porte-oculaire (très
lourd), le contrepoids est trop lourd, on est pratiquement à
l'équilibre sans...
Les
patins en feutre ne conviennent pas : un peu trop dur.
Avec
le contrepoids, le mouvement d'inclinaison est très bien.
Nous
avons jeté un coup d'œil à Véga (pour régler la mise au point et le
pointeur laser).
La
longueur des tiges est OK : porte-oculaire à mi-course.
Puis
le premier objet que je teste avec un nouveau télescope : M13 :
beaucoup de lumière, bien défini malgré le réglage pourri.
Ensuite
M57
(Lyre) pas mal, beaucoup de lumière.
Jupiter
et
ses satellites : encore de la lumière mais les bandes mal définies vu
les réglages (Et surtout parce qu'elle est basse et les tiges carbone
se déchaussent).
Saturne
bien
définie mais pas question de voir la division de Cassini avec ce
réglage et ces tiges.
Nous
allons trouver un contrepoids (pour remplacer le marteau) et voir si
on peut encore alléger la tourelle (calculer de combien).
Nous
allons fixer un laser réglable sur le barillet, côté opposé à
l'oculaire.
Et
nous allons remplacer les patins feutre par les mêmes patins téflon
que pour l'inclinaison.
Dès
que nous recevrons les tubes carbone 8x6x1000, nous allons les
installer en les verrouillant par vis en bas sur le barillet.
.
En
attendant, nous avons installé les rallonges (en tube "carbone") sur
les deux vis de réglage du primaire. C'est épatant, on peut visser ou
dévisser (c'est démultiplié par le bras de levier des 2 leviers du
miroir) tout en regardant dans l'oculaire.
Un
truc idiot mais je me rappelle le 300 de "Sciences pour Tous" où il
faut pratiquement être deux : un presque allongé qui tourne les
réglages et l'autre qui regarde dans l'oculaire.
Sur le
gros 600 de Sciences pour Tous, le problème a été simplifié : les
réglages sont électriques et se font à partir de la raquette...
Au
passage, sur la photo, on distingue une cale en bois (avec un peu de
jeu) pour limiter le mouvement du primaire : il n'y a que quelques
dixièmes de jeu. Pour ôter le primaire, il faut dévisser les 3 butées
en bois de sécurité, ôter cette cale et attraper le primaire.
Par la
suite, on pourra tailler les cales de sécurité en V pour gagner un
tout petit peu d'obstruction...
Et
oui, les "ficelles de sécurité" sont toujours là...
.

Une
protection, en plexiglas transparent (pas très visible sur la photo)
avec une poignée alu collée double-face a été rajoutée au primaire.
Elle devrait largement résister à une chute de secondaire...
La
plaque protège efficacement le miroir primaire (elle est en appui sur
ses butées en bois). Elle permet de faire les réglages préliminaires
normalement à l'œil, au pointeur laser, ou avec une Led. On peut même
chercher un objet du ciel avec : Jupiter ou M13 avec, sans oublier,
évidemment de l'ôter pour observer :-).
Elle
pourra servir à vérifier le suivi de notre future table de Poncet...
Un
contrepoids d'un kg (que l'on pourra peut-être supprimer avec un
porte-oculaire plus léger).
Les 2
tiges de réglage du primaire.
Et un
pointeur laser avec son support réglable avec des vis à oreilles : il
y a longtemps que nous avons abandonné les Telrad, point rouge,
lunette auxiliaire,... beaucoup, beaucoup moins pratiques et moins
pédagogiques.
Le
pointeur laser a été monté avec son axe assez loin de l'oculaire par
sécurité. (Si on l'avait mis sur la tourelle, il aurait fallu encore
rajouter du contrepoids...
Le
pointeur laser nous a cruellement manqué lors de notre première nuit
d'observation...
La
partie blanche du pointeur laser (imprimée en 3D) permet de le
verrouiller allumé en la faisant tourner.

Et
nous avons enfin déplacé le secondaire. Une astuce bête pour le
centrer correctement, au moment du collage, insérer le pointeur laser
dans le porte-oculaire de la tourelle...
Il
reste aussi un détail : le pare-lumière sur la tourelle, face à
l'oculaire : indispensable sur ce type de télescope ouvert : un
morceau léger, souple, résistant à l'humidité noir environ 300 x 300.
Le télescope complet, dans sa boîte (Il
manque l'oculaire actuel trop grand de 3mm, les tiges "carbone") et
actuellement, la surface de frottement (Jaune) que nous avons découpée
un tout petit peu trop grande...
Il manque aussi les 8 coins, les 4
fermoirs et la poignée.

La boîte ouverte, les cercles, découpés
et allégés sont sous la base...
La cordelette verte permet de maintenir
la boîte en plastique qui protège le secondaire...
On distingue une partie d'un des deux
cercles découpés et allégés pour rentrer dans le fond.

.
Les
nouvelles embases pour cintrer les tubes.
Les
leviers modifiés "retournés conformément au design original.
Un
film de plastique pour retenir le triangle du bas en position
verticale collé au silicone.
Les 2
autres triangles ont un tout petit point de silicone sur les leviers
pour les retenir en position verticale.
Et 2
appuis réglables, en haut, 2x45°, un profilé alu en U, un écrou M5
collé Araldite, une vis nylon M5 et un ressort.
Les
leviers de réglage (pas installés sur la photo) ont un manchon
élastomère rentré à force dans les 2 cylindres pour le montage et le
démontage.
Sur
une photo un peu plus loin, à peu près la même vue, mais avec le
miroir, les butées et les leviers.

De bas en haut :
- La
base et le rocker avec les coins métalliques (pour le transport au
format valise).
- La
plaque de protection en plexiglas.
- Les
deux cercles ont été ajourés et découpés pour alléger et surtout
qu'ils rentrent (Pile) dans le boîtier, sur une seule épaisseur pour
le transport.
En
haut :
- La
tourelle avec le cache lumière et le
porte-oculaire
précis
- Le support de pointeur laser
et le laser

Masse
totale du télescope tel qu'il est là (oculaire, plaque plexiglas de
sécurité...) : 10.5 kg. (Nous ne sommes plus très loin de la masse du
petit 115 avec sa monture équatoriale : 10 kg.)
Nous
avons
installé notre porte-oculaire précis
à la place du porte-oculaire du
commerce :

.
Comme l'oculaire est
assez compact, nous allons probablement rallonger les tubes carbone de
20 mm. C'est à dire qu'au lieu de les couper à 980 mm, nous n'allons
pas, dans un premier temps, les couper du tout.
D'autre part, cet oculaire plus
compact rentrera dans le boîtier, une fois le télescope rangé au format
valise.
Le 250 en position
quasi-horizontale, sans oculaire, avec ses nouveaux tubes carbones
D8d6x1000 et cintrés
(Nous avons refait les embases sur le barillet)

Après avoir malencontreusement décollé (en la poussant légèrement),
une des tiges de réglage du primaire (décollée entre la base et la tête
de la vis Chc), nous avons refait les tiges de réglages avec des tubes
en aluminium, un morceau de tige filetée M4x45 collée dans le bas du
tube sur 20 mm et un bout de gaine thermorétractable de couleur. Ça
tordra mais ça ne cassera plus !
Nous avons rajouté 2 appuis réglables
(vis nylon M5 et ressort) en haut à 2x45° pour le primaire.
Nous avons installé un pare-lumière très
léger (une double chemise plastique pour feuille A4).
Pour tester les masses, nous utilisons
un dynamomètre pour relever la tourelle et l'abaisser et nous assurer
que la force est à peu près la même...
Avec
un
laser installé dans l'oculaire, nous avons
mesuré les flexions :
Avec les nouveaux tubes carbone, pratiquement plus aucune flexion au
niveau de l'araignée (Autour de 0.2 mm entre position verticale et
horizontale).
Après avoir modifié les leviers pour qu'ils correspondent exactement à
la conception Strock originale.
La flexion des leviers est quasi négligeable (1 mm au laser au niveau de
l'oculaire).
Après mesure, la flexion vient des leviers de réglage du primaire...
Nous avons remplacé les trois
butées du miroir primaire par des butées imprimées en 3D en ABS noir.
Les butées sont suffisamment courtes pour que la couronne passe quand on
range le télescope. Nous en avons profité pour rajouter, dans chaque
butée, un ressort de pression léger, qui appuie légèrement sur le
primaire (entre 1 et 2 N : 100 à 200 g), sur le bord, pour le maintenir
en contact avec ses appuis, même quand la télescope est proche de
l'horizontale...
Nous avons rajouté 2 appuis réglables (vis nylon M5 et ressort) en haut
à 2x45° pour le primaire.
Les trois profilés alu qui
servent d'appui ont été découpés pour que la couronne puisse descendre
(la valise est moins haute).
On ne voit pas les extrémités aplaties des leviers alu cylindrique
(tubes) de réglage mais on voit leur reflet dans le miroir...

.
Après discussions, nous avons déplacé les 2 appuis bas du primaire pour
les positionner à 2x45° (au lieu de 2x60°) pour limiter la déformation
du primaire.
Les deux roulements à billes (Pratiquement invisibles sur la photo mais
visibles sur une photo un peu plus haut...) qui constituent les appuis
bas sont alignés, en hauteur, avec le centre de gravité.
Nous avons collé (Au silicone) une bande de plastique sous le triangle
d'appui supérieur sous le primaire pour éviter que le triangle ne chute,
télescope en position horizontale ou pendant le transport.
Nous avons remplacé le support du pointeur laser par un support de pointeur laser à
montage rapide léger imprimé 3D en ABS gris (encore 50 g de
gagné) : un montage très rapide (5s) et un réglage beaucoup plus
facile...
Nous avons remplacé les 6 vis Chc des "haches" par des vis moletés et
les écrous correspondants par des écrous enterrés fait maison
Idem pour le pare-lumière et les écrous du support
de pointeur laser.
.
Le télescope dans sa valise : tout rentre,
sauf les tubes carbone. (Le cliquet de la sangle (3€90) est
surdimensionné). Masse totale : 10.5 kg.
Il y a même de la place pour une petite boîte qui contient : oculaires,
boîtier Led de collimation, pointeur laser, Barlow, outils et visserie
de secours...
Le télescope peut être
entièrement assemblé sans outil.

.
L'axe vertical : une
vis M8 est muni d'un écrou "à levier" maison (écrou 8 serti à l'étau,
collé à une tôle d'aluminium), rondelle à dents et un écrou papillon.

.
Le télescope muni du support
de pointeur laser à montage rapide
(monté sur queue d'aronde trapézoïdale) :

Le
télescope avec son tissu pare-lumière (la chaise donne l'échelle) : (Le
tissu est percé pour laisser passer les leviers de réglage et le porte-oculaire.
Le laser est sur la tourelle à l'intérieur du
tissu (la bosse est visible en haut à droite).
8 tiges sur la tourelle augmentent la hauteur du pare-lumière à environ
150 mm au-dessus de la tourelle.

.
Nous avons aussi construit une table équatoriale
pour le 250. La table
équatoriale est
essentiellement utilisée à la maison, sur la terrasse: elle n'est pas
conçue pour être très légère ou facilement transportable.
Elle s'installe à la place de la base du télescope et, au passage,
surélève un peu.
Photo (provisoire) du télescope sur la table
équatoriale :

.
A noter que pour les patins d'appui des
secteurs aluminium, nous avons testé des morceaux de tube PEHD
(Polyéthylène Haute Densité) Eau Ø32 découpé au cutter. Ça marche plutôt
bien et avec une chute de 1m de tube, il y de quoi fabriquer des patins
pour une cinquantaine de télescopes...
.
Le télescope avec sa jupe noire, les capteurs angulaires du kit
Ez Push to, les moteurs pour la motorisation avec le kit
Ez Goto :

.
18 mois après la construction du télescope, nous avons décidé de l'améliorer en ajoutant un niveau 2 axes "de précision".
Pour une dizaine d'euros, nous avons acheté un grand (Ø60) niveau 2 axes sensible (déviation maxi 1°, mesurable environ 0.02°).
Un premier profilé en aluminium rigide est fixé sur le pied du télescope.
Un 2e profilé aluminium en U muni du niveau (en appui sur le profilé et
collé au silicone) est fixé par 3 vis écrous M3x20 et ressorts. Les 3
écrous M3 sont collés à l'Araldite sous le 2e profilé en U.

.
Astuce pour le réglage :
- Montage du 1er profilé sur le pied par 4 vis à bois
- Télescope posé en intérieur sur un support stable
- Le 2e profilé (avec le niveau collé) fixé (serre-joint) sur l'avant (ou l'arrière) du rocker
- Régler la rotation d'altitude pour centrer la bulle dans cet axe et bloquer la rotation d'altitude
- Régler la rotation dans l'autre sens en faisant pivoter le 2e profilé / serre-joint
- Régler, de cette manière, pour centrer la bulle
- 1/2 tour du rocker
- Réglage des 3 tiges filetées des pieds pour amener la bulle à mi-distance entre la position de la bulle et le centre
- Et
ainsi de suite jusqu'à ce que ça ne bouge plus et que la bulle reste
centrée pendant le demi-tour : l'axe d'azimut est parfaitement vertical
- Sans bouger ou déplacer le télescope, montage avec les 3 vis et ressorts du 2e profilé avec le niveau
- Réglage des 3 vis M3x20 pour centrer parfaitement la bullle

That's
All, folks !
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Commencé
le 06/08/2021
A
jour le 22/01/2023